Politique

La Cour pénale internationale lance un mandat d’arrêt contre un ancien ministre en République centrafricaine

La Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a délivré un mandat d’arrêt contre l’ancien ministre de la Sécurité, de l’Immigration et de l’Ordre public de la République centrafricaine, Mohamed Noureddine Adam, pour son implication présumée dans des crimes contre l’humanité à la lumière de la situation actuelle dans le pays, une déclaration publiée par le tribunal a indiqué que Noureddine Adam, né entre 1969 et 1971 à Ndele, en République centrafricaine, a occupé ce poste du 31 mars au 22 août 2013. Adam est également le fondateur du parti Congrès patriotique pour la justice et la paix.

La CPI a déclaré qu’Adam était soupçonné de crimes contre l’humanité (emprisonnement ou autre privation de liberté, torture, persécution, disparition forcée et autres crimes inhumains) et de crimes de guerre (torture et traitements cruels), le suspect aurait commis ces crimes dans les centres de détention de Bangui appartenant au Bureau central de dissuasion du banditisme et au Comité extraordinaire de défense du progrès démocratique, au moins entre le 12 avril 2013 et le 27 novembre 2013, la Chambre préliminaire a noté que cette note peut être transmise à tout État ou organisation internationale aux fins d’exécution.

La déclaration poursuit : « La Chambre a également donné des directives au notaire public de la Cour pénale internationale, Peter Lewis, pour qu’il prépare une demande de coopération en vue de l’arrestation et de l’extradition du suspect, et qu’il soumette la demande – en consultation et en coordination avec le Procureur de la Cour pénale internationale – aux autorités compétentes de tout pays ou organisation internationale, pour coopérer avec la cour dans la mise en œuvre de la demande d’arrestation et d’extradition du suspect, le 24 septembre 2014, le Procureur de la Cour pénale internationale a ouvert une deuxième enquête en République centrafricaine sur des crimes qui auraient été commis depuis 2012, le tribunal a ouvert trois dossiers au cours de cette enquête contre Alfred Yekatom, Patrice Edward Ngaisona, Muhammed Said Abdil Kani, Maxime Jeffroy et Eli Mukum Gawaka.

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