Les autorités de la République démocratique du Congo ont demandé à la mission onusienne de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que son porte-parole, Mathias Gilman, « quitte » le pays « dans les plus brefs délais », « Le gouvernement (…) appréciera vivement que des dispositions aient été prises pour que Mathias Gilman quitte le territoire congolais dans les plus brefs délais », a écrit le ministre des Affaires étrangères Christophe Lotondola au chef de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).
« La présence de cet employé sur le territoire national ne contribue pas à renforcer le climat de confiance mutuelle et la nécessaire harmonie entre les institutions congolaises et la MONUSCO », a expliqué Lutondola. Une source gouvernementale, qui a requis l’anonymat, a déclaré : « Les propos de Gilman sur RFI dans lesquels il affirme que la MONUSCO n’a pas les moyens militaires de faire face au M23 sont à l’origine de la tension actuelle. Nous avons demandé amicalement à la Monusco de quitter le pays, depuis le 25 juillet, des manifestants accusant les Casques bleus d’inefficacité dans leur mission de neutralisation de centaines de groupes armés locaux et étrangers ont pillé les installations de la MONUSCO en place depuis 1999.
Quatre soldats de l’ONU et 32 manifestants ont été tués lors des manifestations dans plusieurs villes de l’est du pays. La MONUSCO compte plus de 14 000 casques bleus.
