Economie

L’Angola s’associe à l’AFC dans une nouvelle phase de croissance pour augmenter la valeur des exportations de matières premières

L’Angola, qui est récemment devenu le plus grand producteur de pétrole d’Afrique, cherche à ajouter plus de valeur à l’ensemble du spectre des exportations de produits de base en s’associant à l’Africa Finance Corporation (AFC) en tant qu’actionnaire et son 35e État membre, l’approche d’investissement de l’AFC est alignée sur les priorités du gouvernement angolais en mettant l’accent sur le financement de projets d’infrastructure instrumentaux qui favorisent la diversification économique et l’industrialisation axée sur les ressources. Dans cette optique, l’AFC a récemment approuvé un financement de 100 millions de dollars pour la construction de la raffinerie de Cabinda, un projet prioritaire national visant à stimuler la valeur ajoutée locale aux exportations de pétrole et à créer des milliers d’emplois.

Vera Daves, ministre des Finances. Angola:  »Avec les ressources naturelles de l’Angola en forte demande alors que l’Europe cherche des sources alternatives de carburant et de denrées alimentaires à la suite de la crise ukraino-russe, le partenariat avec l’AFC contribuera à stimuler la prochaine phase de croissance et de développement du pays. L’adhésion à l’AFC offre à l’Angola un partenariat indispensable avec une institution multilatérale africaine hautement cotée qui peut soutenir notre transition d’un modèle économique dirigé par l’État et financé par le pétrole vers un modèle de croissance tiré par le secteur privé. Nous sommes impatients de collaborer avec l’AFC alors que nous approchons de la prochaine phase de croissance et de développement de l’Angola ».

L’AFC travaille avec le gouvernement sur une réserve d’autres projets potentiels totalisant près d’un milliard de dollars dans plusieurs secteurs, notamment les ressources naturelles, les transports et l’énergie. L’AFC évalue les possibilités de soutenir les usines de raffinage qui stimuleront la fabrication locale, stimuleront la substitution des importations et renforceront les réseaux de production, ainsi que la construction d’un corridor ferroviaire qui améliorera les exportations dans la sous-région angolaise.

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