Les habitants de la ville de Tinga, située dans l’Etat tunisien de Bizerte, vivent face à de violents affrontements entre les hommes de la sécurité et la population, sur fond de la mort du jeune homme, Karim Al-Siyari, dans des circonstances mystérieuses, le Samedi, suite à une course-poursuite, les manifestants ont bloqué la route reliant Bizerte à la maison de Bourguiba et ont enflammé des roues en caoutchouc, ce qui a conduit les forces de sécurité à utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Les médias locaux ont rapporté que l’inhumation du corps de la victime avait été reportée à la demande de l’avocat de la famille, qui a demandé une ré-autopsie, la famille Al-Siyari affirme que leur fils a été victime de violences de la part de la police lors de la poursuite de sécurité, tandis qu’un communiqué du ministère tunisien de l’Intérieur a déclaré que la cause du décès était la consommation de stupéfiants du jeune homme.
Le communiqué du ministère précise que lorsque le jeune homme a été conduit au Centre Al-Taqwail du District de la Sûreté Nationale au domicile de Bourguiba, « le jeune homme est tombé malade, ce qui a nécessité son transfert à l’hôpital régional de la place pour recevoir les soins nécessaires, mais il est mort », le parquet général près le tribunal de première instance de Bizerte a autorisé l’ouverture d’une enquête à ce sujet et procédé à un examen préliminaire du corps de l’intéressé, qui ne portait pas de signes visibles de violence, pour ordonner au ministre de l’intérieur d’ouvrir une enquête administrative dans le même but, selon le communiqué.
La rue tunisienne a interagi avec les conditions de congestion dans la ville de Tinga après la mort du jeune homme de 24 ans. Il a également publié plusieurs vidéos documentant des affrontements violents entre les habitants et les forces de sécurité, Mohamed Bouregaa a commenté la déclaration du ministère tunisien de l’Intérieur, affirmant que l’attaque des citoyens contre les forces de sécurité et l’intérieur n’est pas considérée comme de la haine, mais plutôt pour faire respecter la loi et arrêter les violences policières.