Le regretté Lakhdar Bouregaa était un officier de l’armée de libération nationale (ALN) de l’intérieur entre1956 et 1962, et était célèbre parmi ses collègues parce qu’il avait un flaire qui peut découvrir les traîtres à des kilomètres, et dans ce conteste, et après l’indépendance, il est devenu un opposant au régime traître de Houari Boumédiène, qui l’a emprisonné pendant une dizaine d’années après la tentative de coup d’État de 1967, et qui, il y a environ un an et demi a durement critiqué Gaid Saleh, le décrivant de traître du pays et du peuple, c’est pourquoi il a été emprisonné et accusé d’avoir insulté les généraux et contribué à affaiblir le moral de l’armée algérienne…
Et malgré toutes les pressions exercées sur lui par les généraux (Gaid Saleh et Chengriha), le feu Lakhdar Bouregaa est resté toujours résistant et n’a jamais baissé les bras, et depuis sa prison, il a demandé au peuple de continuer de protester dans les rues, et même après sa sortie il a continué dans sa lute, mais il a été surpris par le recul de l’enthousiasme du peuple algérien face aux généraux et la peur et le déclin de la majorité des citoyens. Il a su alors qu’il y a une grande différence entre la génération des moudjahidines et la génération actuelle du Wai Wai, c’est pourquoi il a eu un sentiment que ses amis et ses proches l’ont laissé tomber, malgré qu’il a leur donné la plupart de son temps précieux, et il est entré en prison alors qu’il était très vieux pour eux, et ne s’est jamais décliné devant leurs appels pour leur ouvrir son cœur et ses bras pour les réconforter alors qu’il avait besoin plus qu’eux de réconfort, pour découvrir qu’il n était plus qu’une station temporaire ou un pont qu’ils traversaient sur les restes de son cadavre.
C’est comme ca qu’il s’est rendu compte que c’est la lâcheté du peuple
Algérien qui le tue plus que ses ennemis, les généraux, et que malgré leurs armes les plus brutales et destructrices, cela ne l’a pas tué, mais il a été tué par un sentiment de déception et de déni!
