Le président kenyan William Ruto a appelé à une réforme urgente de la prise de décision pour donner à l’Afrique une voix plus forte. S’adressant à l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le président Ruto a souligné que le Conseil de sécurité de l’ONU, qui est la plus grande institution décisionnelle, doit avoir plus de membres afin d’être en mesure de traiter les problèmes mondiaux émergents, Ruto a promis que le Kenya jouerait un rôle de premier plan dans la promotion des objectifs panafricains sur la scène mondiale et utiliserait son statut de membre du Conseil de sécurité des Nations Unies pour faire entendre la voix de l’Afrique.
« Notre objectif clair est de renforcer l’empreinte panafricaine sur l’agenda mondial et de permettre une approche multilatérale au service de la population mondiale, dans sa diversité », a déclaré le président kenyan.
Abordant la nécessité d’une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, le président Ruto a exprimé la ferme conviction du Kenya que l’absence de réformes globales au sein du Conseil compromet son autorité morale et son efficacité en tant qu’institution démocratique mondiale, il a expliqué que le Conseil de sécurité doit réussir le test d’exhaustivité afin d’être qualifié pour ouvrir la voie vers un ordre mondial juste et global. Le président Ruto a averti que « les menaces contre la démocratie ne seront pas traitées par un Conseil de sécurité non démocratique et non représentatif. Il est vital que cette institution vitale reflète les valeurs qu’elle est habilitée à protéger, défendre et promouvoir au nom de l’humanité ».
Le président kenyan a salué l’appel du président américain Joe Biden, qui avait prononcé un discours avant lui, à élargir la composition du Conseil de sécurité de l’ONU. « Nous nous félicitons de l’invitation du président Biden à élargir la composition du Conseil de sécurité, et nous la considérons comme une étape vers la bonne union, et nous sommes impatients de parvenir à un consensus afin de l’incarner », a déclaré Ruto, il a souligné l’urgente nécessité de remédier aux défaillances du système mondial car elles « nuisent aux peuples d’Afrique et normalisent la négligence humaine, qui inflige à l’humanité d’autres injustices et lacunes ».
