Economie

[Ouganda] Le prêteur numérique Numida lève 12,3 millions de dollars en pré-série A

Le prêteur numérique ougandais Numida a obtenu une pré-série A de financement par actions et par emprunt de 12,3 millions de dollars pour l’aider à élargir son équipe et à pénétrer de nouveaux marchés, la start-up fintech est en activité depuis 2017 et a trouvé sa place en offrant à ses clients des prêts allant de 100 $ à 5 000 $ selon leur portefeuille d’activités, à un taux d’intérêt de 10 % à 16 %, la startup utilise des modèles de crédit exclusifs et des processus de souscription basés sur la technologie pour permettre aux clients d’obtenir des prêts non garantis. Numida dit que contrairement à la plupart des prêteurs numériques d’aujourd’hui, ils n’utilisent pas les données des clients telles que les contacts et les comptes de médias sociaux comme condition de décaissement des prêts.

Numida est l’idée de Mina Shahid, Catherine Denis et Ben Best qui lui ont donné vie en 2017, «Notre titre de gloire est que nous avons trouvé comment marquer et décaisser un fonds de roulement non garanti à des entreprises basées sur des liquidités qui n’ont pas d’historique de transactions numériques. Nous ne dépendons d’aucune donnée de point de vente numérique ou de marché de commerce électronique et nous ne grattons pas non plus les téléphones des gens. Cela nous a permis d’élargir considérablement notre segment de clientèle et de servir les boutiques familiales qui constituent la majorité des entreprises en Afrique », déclare Shahid, le cycle de financement a été dirigé par Serena Ventures, injectant 7,3 millions de dollars en financement par actions. Parmi les autres participants figurent Breega, 4Di Capital, Launch Africa Ventures, Soma Capital et Y Combinator, ainsi que l’investisseur existant MFS Africa. Les 5 millions de dollars restants seront financés par la dette de Lendable Asset Management.

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« Nous sommes impressionnés par la force et l’engagement de l’équipe de Numida et leur approche méthodique pour résoudre un problème très complexe – comment accorder un prêt de 500 USD à une entreprise qui n’a pas de garantie, fonctionne en espèces et est semi-formel », a déclaré Alison Rapaport, partenaire général de Serena Ventures.

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