En Algérie, il y a un grand point d’interrogation sur la raison pour laquelle les généraux insistent à nourrir les Algériens de la viande de chiens et d’ânes. Pour répondre à cette question, il y a un syndrome historique en sociologie qui dit que les gens du désert mangeaient des chameaux, alors ils prenaient les qualités de cet animal qu’ils mangeaient comme la patience du chameau et sa jalousie. Les Mongols ont mangé des chevaux, alors ils leur ont pris de la férocité et leur force. Tandis que les Africains ont mangé des singes, alors ils leur ont pris l’amour de la danse et l’amusement malgré les circonstances difficiles, et c’est pourquoi tout le monde qui avait l’habitude de manger un type d’animal en a acquis son caractère, et la ressemblance avec lui était plus forte…
Nous, à notre époque en Algérie, la plupart d’entre nous mangeaient de la viande d’âne et des chiens, nous en avons mangé alors nous avons aboyé et brayé davantage, alors les généraux nous ont traité comme des chiens, nous avons pris des ânes l’humiliation et l’abaissement de la tête, et nous avons pris des chiens l’aboiement sur tous ceux qui s’opposent aux généraux.
C’est pourquoi ces derniers ont pris au maximum ce dicton dans leurs relations avec le peuple opprimé, ils ont donc inondé l’Algérie de viande d’ânes et de chiens jusqu’à ce qu’elle devienne un aliment populaire connu chez nous avec des cuisses de poulet, et le résultat de la satiété de ces produits interdits était la production d’un peuple stupide qui ne comprend rien à la vie sauf à brailler au nom de Tebboune en tant que sauveur légendaire, et à se conformer aux ordres des généraux en toute servitude comme le font les ânes avec leurs maîtres.
Mais quand le citoyen rencontre son frère le citoyen qui s’oppose au pouvoir des généraux et dénonce leur corruption, ce citoyen qui a mangé de la viande de chien commence à mordre et aboyer sur son frère algérien pour des raisons futiles, tout comme le font les chiens, pour faire rire les généraux de cette situation, comme le font les humains quand ils voient leurs ânes et leurs chiens les servir volontairement et docilement, cela s’arrêtera-t-il ici ? Bien sûr que non.
En effet, les généraux font le trafic de stupéfiants et de comprimés hallucinogènes, qui sont à l’origine un médicament pour les chiens enragés, et les répandent dans le pays à bas prix jusqu’à ce qu’ils deviennent accessibles à nos jeunes chômeurs, et alors nous avons un citoyen qui sait aboyer et brailler sur tout ce qui est l’ennemi des généraux et la garde fidèle de son bourreau.