La ministre française des Armées, Florence Parly, a déclaré lundi que la force Barkhane de l’armée française avait achevé une cinquantaine de jihadistes d’Al-Qaïda dans la région frontalière entre le Mali et le Burkina Faso et confisqué des armes et du matériel. Le ministre a déclaré que cette opération est « un coup dur pour un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, qui est un bataillon Ansar al-Islam opérant dans la région de Bulikisi, près de la frontière avec le Burkina Faso ».
La ministre française des Armées, Florence Parly, a annoncé lundi qu’une cinquantaine de jihadistes d’Al-Qaïda ont été tués vendredi lors d’une opération menée par l’armée française au Mali, plus précisément dans une zone proche du Burkina Faso.
Elle a déclaré que cette opération tactique « porte un coup dur à un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, qui est un bataillon Ansar al-Islam opérant dans la région de Bulikisi, près de la frontière avec le Burkina Faso ».
Ansar al-Islam, fondé par Malame Deco, originaire du Burkina Faso, a revendiqué plusieurs attaques contre l’armée burkinabé. Les États-Unis les ont inscrites sur leur liste d’organisations « terroristes » au début de 2018.
Elle a déclaré que les drones de l’armée française avaient repéré une colonne de jihadistes à moto, expliquant que « ces motos se sont ensuite rassemblées et se sont cachées sous les arbres. Nous avions deux avions Mirage dans la région et l’opération Barkhane a immédiatement lancé l’opération et lancé un raid ».
Avec le groupe, une cinquantaine d’armes ont été saisies et une trentaine de motos détruites. L’agence de presse française a appris d’une source militaire que l’opération avait été menée «avec la participation des forces spéciales de l’opération Sabre (Al-Saif)».