Politique

La Guinée équatoriale ferme ses frontières et réprime les étrangers en préparation des élections

Les autorités de la Guinée équatoriale ont fermé leurs frontières terrestres avec le Cameroun et le Gabon, avant le début des campagnes électorales présidentielles qui débuteront le 3 novembre, les autorités ont justifié cette décision par « la crainte que des saboteurs n’entrent pour déstabiliser les campagnes électorales et les élections présidentielles », qui doivent être organisées à la fin de ce mois, selon RTVGE, Radio et Télévision de Guinée équatoriale, la décision a été prise « pour s’assurer que les élections se déroulent dans de bonnes conditions ».

Selon la même source, « le ministre de la Défense a demandé aux forces de sécurité de faire preuve de la plus grande prudence sur les frontières terrestres et maritimes, afin d’organiser les élections dans de bonnes conditions », ajoutant que « les frontières seront ouvertes après la les élections sont terminées, pour la sécurité des candidats», des élections présidentielles et législatives sont prévues fin novembre, prévues pour 2023, au cours desquelles l’actuel président, Teodoro Abiang Nguema Mbasogo, 80 ans, qui dirige le pays depuis 40 ans et brigue un sixième mandat, courir pour le bureau, les autorités ont également lancé une campagne contre les étrangers vivant illégalement sur leur territoire, des dizaines de Camerounais étant expulsés vers Yaoundé. Depuis le 20 octobre, les forces de sécurité ont lancé des campagnes de recherche aléatoire contre les étrangers en séjour irrégulier.

Depuis la tentative de coup d’État manquée de 2017, contre le président Teodoro Abiang Nguema Mbasogo, avec laquelle les autorités ont accusé des citoyens et des mercenaires en provenance du Cameroun, la Guinée équatoriale a renforcé ses mesures de sécurité aux frontières terrestres, ce n’est pas la première fois que la Guinée équatoriale ferme ses frontières avec les pays voisins, pour des raisons qu’elle qualifie de « sécuritaires », malgré l’accord de libre circulation la liant à la Communauté économique et financière des États de l’Afrique centrale, qui comprend, en plus vers la Guinée et le Cameroun, le Tchad, le Gabon, le Congo-Brazzaville et la République Africaine.

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