Politique

Après l’annonce officielle de la fin de « Barkhane », voici ce qui attend le Sahel Africain

Le président français Emmanuel Macron a officiellement annoncé la fin de l’opération Barkhane pour lutter contre le terrorisme dans la région de la côte ouest africaine, en préparation de ce que l’Élysée a décrit comme « l’adaptation des règles en Afrique », selon les estimations d’experts qui se sont entretenus avec la presse, la fin de l’opération Barkhane est une « victoire morale » pour les groupes terroristes dans les pays du Sahel d’une part, et pour le mouvement populaire contre la présence française d’autre part. , et c’est une opportunité pour la pénétration russe et américaine dans la région.

Et l’annonce de la fin de « Barkhane » est courue d’avance, puisqu’elle avait déjà été révélée en juin, et que le dernier soldat français s’est retiré du Mali en août, 9 ans après l’intervention militaire de Paris dans la région, mais Macron prononcera un discours dans la ville de Toulon, mercredi, sur « la fin de l’opération Barkhane et l’adaptation des bases en Afrique », comme l’a annoncé l’Elysée, en référence aux déclarations d’officiels français sur le redéploiement dans le Région du Sahel, en particulier le Tchad, le Niger et le Burkina Faso, Paris a lancé en 2014 l’opération Barkhane dans les pays du Sahel pour lutter contre le terrorisme, en remplacement de l’opération Serval, lancée en 2013 pour le combattre au Mali.

• Opération « Barkhane » à caractère régional, à laquelle ont participé 3 000 soldats français et des centaines de soldats britanniques, estoniens, danois et tchèques.

• L’armée française a quitté le Mali en août, 3 mois après un coup d’État mené par le général Asimi Gueta, qui était contre la présence française.

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• Le groupe russe « Wagner » s’est répandu dans les zones de conflit, car le gouvernement de Bamako l’a utilisé après son différend avec Paris, et il a remplacé les forces françaises.

Le directeur du Centre de surveillance des conflits sur la côte africaine, Muhammad Ali Kilani, qualifie la fin de l’opération Barkhane à ce moment d’« échec » de la stratégie de Paris, évoquant les demandes accrues au sein des pays de la région pour le départ de l’armée française.

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