Après des informations selon lesquelles des milliers d’Ethiopiens ont fui vers le Soudan pour échapper aux combats dans le nord du pays, des sources de l’armée soudanaise ont démenti que les soldats éthiopiens se sont enfuis à travers la frontière vers ses terres.
Des milliers d’Éthiopiens sont entrés en territoire soudanais, mardi, pour échapper aux combats dans la région éthiopienne du Tigray, à la frontière des États soudanais de Gedaref et Kassala, selon un responsable soudanais.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé mardi à une « cessation immédiate des hostilités » au Tigré, région en quête de sécession en Éthiopie, où Addis-Abeba a lancé une opération militaire de grande envergure depuis le 4 novembre.
« J’encourage les parties à dialoguer pour trouver une solution pacifique dans l’intérêt de l’Éthiopie », a-t-il déclaré sur son compte Twitter, ajoutant que l’Union africaine, basée à Addis-Abeba, est prête à aider à résoudre la crise.
Il a ajouté: « Je suis avec inquiétude l’escalade de la confrontation militaire en Ethiopie », rappelant la « forte adhésion » du syndicat à la souveraineté nationale de l’Ethiopie.
Le 4 novembre, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a lancé une opération militaire contre les autorités de la région dissidente de Tigray dans le nord du pays.
Addis Baba a imposé un black-out complet de l’opération militaire en cours, coupant les réseaux téléphoniques et Internet dans la région du Tigray.
L’aviation éthiopienne a lancé plusieurs raids sur des sites du Tigré, tandis que l’artillerie lourde était utilisée dans les batailles au sol.
