Des centaines de Tunisiens ont manifesté contre le président Kais Saied, à une semaine de l’élection d’un nouveau parlement dans le cadre d’amendements constitutionnels, l’accusant de mener un coup d’État contre la démocratie, Saied a gelé le parlement précédent l’année dernière et a gouverné par décret avant de réécrire la constitution cette année pour donner plus de pouvoirs au poste de président, des mesures rejetées par la plupart des partis politiques.
Les manifestants ont scandé des phrases appelant Saied à quitter le pouvoir lors d’une marche dans le centre de la capitale, Tunis, Saied a indiqué que ses décisions étaient légales et nécessaires pour sauver la Tunisie d’une crise qui dure depuis des années. Il a dit à plusieurs reprises qu’il ne deviendrait pas un dictateur, les Tunisiens sont devenus frustrés ces dernières années en raison de la stagnation économique et de la paralysie politique, à la lumière d’un parlement divisé et d’un gouvernement instable, des élections auront lieu le 17 décembre pour former un nouveau parlement plus faible en vertu de la constitution que Saied a approuvée et approuvée lors d’un référendum en juillet avec un faible taux de participation.
Les participants à la manifestation, dont d’éminents politiciens des partis opposés à Saïd, ont déclaré que les élections étaient illégitimes et ont appelé au boycott, « Toute l’opposition est d’accord sur une position, qui est de rejeter le coup d’État et d’appeler au retour à la démocratie », a déclaré Samira al-Shawashi, qui occupait le poste de première vice-présidente du parlement élu, que Saied a dissous.
