Ruqayyah passe son temps à l’hôpital au chevet de son bébé, Yusef, qui est soigné pour malnutrition dans un centre de santé en Somalie. A quelques kilomètres de là, Mu’mina a du mal à subvenir aux besoins de sa famille, car elle est le seul soutien de famille pour ses quatre enfants.
Telle est la vie des personnes déplacées en Somalie, en particulier pour les mères qui sont obligées de prendre des décisions difficiles, Ruqaiya Iman Mohamed et son fils de deux ans, Yusuf, visitent le centre de santé de Dolo dans le sud de la Somalie depuis près d’un mois. Youssef souffre de malnutrition sévère et a besoin d’un traitement, Ruqaya, 25 ans, également mère de quatre enfants, s’interroge : « Que va-t-il nous arriver ? Survivrons-nous à cette sécheresse ou allons-nous mourir de faim ?
Les enfants malnutris sont généralement admis au centre de santé de l’hôpital pendant un à cinq jours, puis stabilisés et renvoyés.
Cependant, le cas de Youssef est exceptionnel, car il souffre de malnutrition sévère, d’infections associées et d’autres maladies. Il se remet lentement après des transfusions sanguines et reçoit des médicaments, mais Ruqaya s’inquiète toujours pour ses trois autres enfants, la sœur de Ruqayya s’occupe des enfants, mais rester longtemps au centre de santé avec Youssef met Ruqayya dans une situation difficile, même si elle rentre chez elle, Ruqaiya n’a pas de source de revenus stable pour subvenir aux besoins de sa famille, car elle a perdu sa ferme et son bétail en raison des effets de la grave sécheresse en Somalie, Ruqaiya n’est qu’une des millions de personnes en Somalie qui essaient de faire face à l’incertitude. Depuis novembre 2021, lorsque le gouvernement a déclaré l’état d’urgence lié à la sécheresse, le nombre de personnes touchées par la sécheresse en Somalie a plus que triplé pour atteindre 7,8 millions.
Plus d’un million de personnes ont été déplacées par la sécheresse et au moins 6,7 millions de personnes ont été confrontées à une insécurité alimentaire aiguë au cours du mois de décembre.
