Le Secrétaire général de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), Hon. Le Dr Peter Mutuku Mathuki a déclaré que la stratégie régionale de bioéconomie récemment approuvée par le Conseil des ministres de l’EAC sera un facteur clé pour promouvoir la sécurité alimentaire et l’agriculture durable dans la région, le Dr Mathuki a déclaré que la stratégie de bioéconomie – la première du genre en Afrique et la deuxième au monde après celle de l’Union européenne – augmentera les opportunités pour les États partenaires de la CAE d’approfondir leur coopération dans le développement d’une bioéconomie durable et résiliente.
« Grâce à la stratégie, les États partenaires de la CAE intensifieront leurs bio-innovations, partageront leurs connaissances scientifiques et harmoniseront les politiques, les normes et les réglementations pour la bio-fabrication et le commerce régional », a déclaré le Dr Mathuki, le Secrétaire général a noté que la région de l’Afrique de l’Est a un avantage comparatif pour la bio-fabrication et les produits biosourcés, compte tenu de sa riche diversité en ressources biologiques et d’une grande proportion de terres arables, « À l’heure actuelle, l’agriculture contribue à plus de 30 % du PIB de la région, ce qui en fait l’épine dorsale de l’économie des États partenaires », a déclaré le Dr Mathuki, « La stratégie est alignée sur les engagements exprimés en matière de durabilité environnementale, d’adaptation et d’atténuation du changement climatique, et de changement des pratiques non durables par les pays de la région », a ajouté le Secrétaire général.
Le Dr Mathuki a noté que la stratégie fournit un cadre convaincant pour mettre en place des objectifs et des interventions convenus que les pays d’Afrique de l’Est peuvent utiliser pour réaliser l’aspiration continentale d’intégrer l’Agenda 2063 de l’Union africaine et l’Agenda 2030 des Nations Unies (ONU) pour le développement durable dans l’inter -les plans de développement nationaux sectoriels et l’aspiration régionale contenue dans la Vision 2050 de la CAE à travers laquelle les États partenaires aspirent à devenir des pays à revenu intermédiaire d’ici 2050.