Suite à sa récente contribution de 30 millions d’euros à l’appui de la réponse du Fonds international de développement agricole (FIDA) à la crise alimentaire et énergétique mondiale, l’Allemagne s’est engagée à investir 22 millions d’euros supplémentaires dans des services et produits financiers destinés à renforcer le secteur des entreprises agricoles en Afrique.
La contribution du Ministère allemand du développement économique et de la coopération (BMZ) stimulera le développement rural et offrira aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux petits agriculteurs un meilleur accès au financement par le biais du Programme de financement du secteur privé (PSFP) du FIDA, en particulier dans neuf Pays africains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Malawi, Mali, Nigéria, Togo et Zambie), Alvaro Lario, président du FIDA : « Les PME agricoles tout au long de la chaîne de valeur alimentaire sont essentielles pour les petits agriculteurs, elles fournissent des services, des intrants et sont liées à une multitude d’opportunités de marché, à l’augmentation des revenus et à l’emploi dans les zones rurales. L’octroi de prêts aux institutions financières rurales est une bouée de sauvetage pour le développement rural. La combinaison de l’assistance technique de la GIZ (l’agence allemande de coopération pour le développement) et de l’expertise financière du FIDA constitue un partenariat complémentaire qui apportera un soutien efficace et percutant aux PME agricoles, créant des opportunités entrepreneuriales inclusives pour tous ».
Le manque d’accès aux services financiers empêche les PME agricoles des zones rurales de se développer suffisamment pour s’engager sur des marchés plus vastes et contribuer de manière significative à la demande mondiale d’aliments plus diversifiés et nutritifs. Le guichet du secteur privé du FIDA vise à combler ce déficit de financement au moyen de prêts, d’instruments de gestion des risques, tels que des garanties, et de prises de participation, le soutien accru de l’Allemagne aux populations rurales vulnérables intervient alors que la faim, la malnutrition et les niveaux de pauvreté dans le monde sont en hausse et devraient s’aggraver en 2023. Les petits agriculteurs, qui produisent un tiers de la nourriture mondiale, sont durement touchés par la hausse des coûts et face à une prochaine année de stagnation de la croissance mondiale.
