La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a intensifié ses patrouilles dans les points chauds du conflit et a communiqué avec les autorités à tous les niveaux pour apaiser les tensions, suite à l’escalade de la violence dans la région administrative du Grand Pibor, le bureau du porte-parole de l’ONU a déclaré que le commandant de la force de la MINUS, le général de corps d’armée Mohan Subramanian, a rencontré des dirigeants locaux dans la ville de Pibor, où des milliers de personnes déplacées ont cherché refuge contre la violence à Gumuruk et Likungol.
Le général de corps d’armée Subramanian a souligné les efforts continus de la mission pour protéger les civils et a exhorté les dirigeants sud-soudanais à intervenir pour mettre fin à la violence, il a également appelé les parties en conflit à faire preuve de retenue et à résoudre leurs différends par un dialogue pacifique, environ 30 000 personnes auraient été déplacées à la suite de récents affrontements violents par des éléments armés dans la région administrative du Grand Pibor, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le 24 décembre, des jeunes armés de l’État de Jonglei ont attaqué des communautés dans certaines parties de la zone administrative du Grand Pibor.
La violence a entraîné le pillage du bétail, la destruction de biens et le déplacement de milliers de personnes. Environ 5 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays, dont des femmes et des enfants, sont arrivées dans la ville de Pibor après avoir fui les zones de conflit à Gumuruk et Likungol, « Les gens ont assez souffert », a déclaré Mme Sarah Bisulu Nyanti, coordinatrice humanitaire pour le Soudan du Sud.
« Les civils – en particulier les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées – portent le poids de cette crise prolongée », a-t-elle déclaré dans le communiqué.
