Le mouvement rebelle du 23 mars a annoncé son retrait d’une base militaire stratégique, dans la région de Rumangabo, à l’est de la RDC, dont il s’était emparé en octobre 2022, le mouvement a déclaré dans un communiqué qu’il remettrait la base jeudi à la force régionale en Afrique de l’Est. Cela fait suite à leur annonce le mois dernier de leur intention de se retirer du territoire capturé en signe de bonne volonté conformément aux accords du sommet des dirigeants de la région dans la capitale angolaise, Luanda, en novembre.
La remise du camp militaire de Rumangabo intervient également 12 jours après le retrait des rebelles de Kibumba, une ville située à environ 20 kilomètres au nord de la capitale régionale, Goma, les habitants de la région de Rutshuru, dans l’est de la République démocratique du Congo, se plaignent du lent retrait du groupe d’au moins 100 villages qu’il occupe depuis le début de son offensive en juin dernier, un rapport des Nations Unies publié le mois dernier a déclaré que le gouvernement rwandais avait fourni un soutien aux rebelles du Mouvement du 23 mars, et le Rwanda nie ces accusations, l’Union européenne a également récemment exhorté le Rwanda à cesser de soutenir le mouvement rebelle du 23 mars, qui s’est emparé de vastes étendues de terres dans la province du Nord-Kivu.
La République démocratique du Congo – avec les États-Unis et de nombreux pays européens – a plus d’une fois accusé son petit voisin d’Afrique centrale, le Rwanda, de soutenir le Mouvement du 23 mars, bien que Kigali nie ces accusations, le groupe du 23 mars, composé en grande partie de l’ethnie tutsi, s’est avancé ces derniers mois à quelques dizaines de kilomètres seulement de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est du Congo.
