La ministre burkinabé des Affaires étrangères, Olivia Rwamba, s’est entretenue dans avec l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, Alexei Saltykov, selon un communiqué publié par le ministère burkinabé des Affaires étrangères, les deux diplomates ont discuté de questions d’intérêt commun liées aux relations bilatérales entre leurs deux pays, les deux parties ont convenu qu’Ouagadougou et Moscou avanceront résolument vers le renforcement de leur partenariat, à condition que cela se fasse par des mesures concrètes.
Ils conviennent que cette coopération suivra la voie tracée par les deux pays avec la stabilité effective des ambassades des deux pays dans les deux capitales, selon le communiqué, alors que la présence russe se limitait à un soutien médiatique et populaire, des personnalités et des mouvements appelaient le Burkina Faso à suivre la voie du Mali voisin, qui a mis fin à ses relations avec la France, expulsé ses forces et noué des partenariats solides avec Moscou, l’un des plus éminents partisans de la coopération avec la Russie est un mouvement qui s’appelle « Burkina-Russie ».Intellectuels, politiciens, juristes et journalistes y sont actifs, organisant des activités pro-Moscou et appelant à un partenariat « géo-stratégique » avec il. Ce mouvement a fortement émergé ces derniers jours, et ses militants mènent les manifestations de soutien au putsch militaire mené par Ibrahim Traoré, arborant des chemises arborant les drapeaux du Burkina Faso et de la Russie.
Les observateurs ont considéré le coup d’État d’Ibrahim Traoré contre Paul Henri Dwamibba, l’attaque contre les institutions françaises à Ouagadougou et la levée des drapeaux russes dans les manifestations burkinabè, comme une indication de l’accession du Burkina Faso à la sphère d’influence russe après la Centrafrique et le Mali, l’hostilité croissante envers la France et l’accueil favorable au rôle russe révèlent le succès de la stratégie de Moscou en Afrique, qui a commencé, selon les analystes, en 2017 lorsque le président de l’Afrique centrale, Faustin-Archange Touadera, s’est tourné vers Moscou afin de sécuriser les armes et les équipements militaires et formateurs pour renforcer l’armée de la République centrafricaine.