Une organisation de la société civile a déclaré que le président libérien George Weah avait jusqu’à présent tenu 24 des 292 promesses de campagne avant les élections générales d’octobre, au cours desquelles il tentera de conserver ses fonctions, « Cela représente 8% des promesses », a déclaré Eddie Garullo de Naymote Partners for Democratic Development.
Maxon Kbakio du Liberia Justice Forum, un groupe de défense bien établi, a déclaré qu’il était « très déçu par l’administration Weah parce que nous n’avons pas vu d’investissement direct étranger depuis cinq ans ; tout ce que nous voyons, c’est la corruption et les difficultés », Mlba Murlu, chef du parti au pouvoir, le Congrès pour le changement démocratique, a rejeté les critiques. Il a déclaré à la BBC que les réalisations du gouvernement Weah en matière de développement étaient « innombrables », se référant à la construction de routes et d’hôpitaux. Il a ajouté qu’en raison du record de Weah, la réélection de l’ancienne star du football était certaine en octobre, la lutte contre la corruption, principal facteur du sous-développement du Libéria, était au centre du discours inaugural de Weah en 2018.
Cependant, au cours des cinq dernières années, Weah et ses hauts responsables ont été critiqués pour des allégations d’accumulation de richesses et de construction de propriétés privées, au grand dam du déception de leurs supporters de base.
De fréquents rapports faisaient état d’accords louches impliquant des acteurs clés de l’État et d’un manque de responsabilité quant à la façon dont des millions de dollars d’argent de l’État étaient dépensés.
