La France a rappelé aujourd’hui son ambassadeur du Burkina Faso, après avoir annoncé son intention de retirer ses forces du pays d’Afrique de l’Ouest d’ici un mois, le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que, dans le contexte des récents développements au Burkina Faso, il avait décidé de rappeler son ambassadeur pour une consultation sur l’état et les perspectives de nos relations bilatérales.
Et la France a annoncé, hier mercredi, qu’elle avait reçu une demande du conseil militaire au pouvoir au Burkina Faso, de retirer ses forces du pays situé dans la région du Sahel, et qu’elle mettrait en œuvre cette demande dans un délai d’un mois, cela est venu dans les déclarations d’une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, qui a déclaré: « Mardi … nous avons reçu une notification officielle du gouvernement du Burkina Faso de la résiliation de l’accord de 2018 concernant la présence des forces armées françaises dans le pays », elle a ajouté: « Selon les termes de l’accord, la résiliation prendra effet un mois après réception de la notification écrite. Nous honorerons les termes de l’accord en exécutant cette demande », et lundi dernier, un porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé qu’il avait demandé à la France de retirer ses forces de son territoire dans un délai d’un mois.
« Nous sommes en train de finaliser l’accord qui permet aux forces françaises d’être au Burkina Faso », a déclaré Jean-Emmanuel Ouedraogo, porte-parole du gouvernement burkinabé, dans des déclarations à la radiotélévision burkinabé. « Ce n’est pas la fin des relations diplomatiques entre Burkina Faso et France, le trois de ce mois, le conseil militaire au pouvoir au Burkina Faso a annoncé qu’il avait demandé à l’ambassadeur de France, Luc Haladi, de quitter le pays, le Burkina Faso a souffert de violences liées à al-Qaïda et à l’Etat islamique, qui ont tué des milliers de personnes et déplacé près de deux millions de personnes. Le régime militaire actuel, dirigé par Ibrahim Traoré, a renversé l’an dernier un ancien conseil militaire, affirmant qu’il n’avait pas fait assez pour arrêter les combats.