La mission de maintien de la paix des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUS) a exprimé sa préoccupation face aux récentes informations faisant état de la mobilisation et du renforcement des milices ethniques connues sous le nom de (Aguilik) dans l’État du Haut-Nil, dans le nord du pays.
La mission de maintien de la paix a appelé les dirigeants nationaux et communautaires à « faire preuve de retenue et d’engagement en faveur de la paix et du dialogue ». « La mission exhorte ces forces fidèles au général (Johnson Olony) à s’abstenir de toute action ou mouvement susceptible de constituer une menace pour les civils et d’affecter les opérations humanitaires dans le pays », a déclaré la MINUS mercredi, les derniers rapports ont montré qu’il y a une escalade militaire dans le pays, et mardi, les ambassades de Norvège, du Royaume-Uni et des États-Unis ont publié un communiqué de presse conjoint indiquant qu’elles avaient « noté avec une grande inquiétude » une indication de la volonté de reprendre combats dans l’État du Haut-Nil, dans le nord du pays. Les ambassades de ces pays ont exhorté les chefs traditionnels et les acteurs politiques à empêcher cela et à trouver une solution pacifique et durable.
Ils ont également exigé que le gouvernement du Soudan du Sud tienne pour responsables les responsables de la violence, y compris les récents affrontements dans le Haut-Nil, le Jonglei et la zone administrative du Grand Pibor, ainsi que ceux qui se sont livrés à des violations des droits humains, des enlèvements et de la traite des êtres humains.