Les États-Unis ont lancé leur programme annuel de formation antiterroriste pour les forces africaines au Ghana dans le but de renforcer les défenses frontalières dans la lutte contre les groupes armés qui se propagent vers le sud sur de nouveaux territoires, le programme, connu sous le nom de Flintlock, a débuté dans une base militaire de la ville septentrionale de Dabuya où des formateurs américains et européens ont formé des soldats de toute l’Afrique. On ne sait pas encore quels pays sont impliqués dans le programme.
Jusqu’à présent, le Ghana, dont le nord rural borde le Burkina Faso, a été épargné par la violence, mais les experts en sécurité affirment que le crime organisé sévit et que les communautés pauvres et isolées peuvent être vulnérables au recrutement, comme cela s’est produit dans les pays voisins. Dabouya, qui accueille les exercices, se trouve à moins de 160 km du Burkina Faso, les statistiques du site américain Global Firepower indiquent que l’armée ghanéenne est l’armée africaine la plus puissante participant aux manœuvres « Flintlock », selon les classements mondiaux en 2022. L’armée ghanéenne se classe au 95e rang parmi les 140 armées les plus puissantes au monde, et l’armée camerounaise se classe n° 104 dans le monde, le Niger, son armée se classe n° 106 dans le monde, et enfin l’armée ivoirienne se classe n° 120 dans le monde.
La formation intervient à un moment critique pour l’Afrique de l’Ouest, où des groupes liés à l’État islamique et à al-Qaïda continuent de mener des attaques contre des civils et des militaires.
Le programme annuel de formation antiterroriste américain pour les forces africaines, Flintlock, a été accueilli par la Côte d’Ivoire en 2022, à l’époque, les manœuvres « Flintlock » comprenaient plusieurs armées occidentales et africaines, dont la première partie comprend des pays africains, à savoir le Cameroun, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Ghana, et la seconde partie comprend la Grande-Bretagne, la France, les Pays-Bas, la Norvège, le Canada. et l’Autriche, en plus des États-Unis d’Amérique. La Guinée, le Mali et le Burkina Faso ne participent pas aux manœuvres « Flintlock » en raison des récentes attaques terroristes, en plus de la fréquence des coups d’État militaires depuis 2020.
