En Algérie, une histoire qui fait froid dans le dos, une tragédie qui a frappé une famille entière en Algérie. La Cour d’appel criminelle près du Conseil judiciaire de Souk Ahras a prononcé la sentence la plus sévère contre les membres d’une même famille, une mère de 52 ans et ses deux fils âgés de 27 et 30 ans, ainsi que leur sœur de 25 ans, tous impliqués dans un meurtre odieux. Un meurtre qui a coûté la vie à leur propre fille et sœur de vingt ans, Manal, enceinte de sept mois, une vie innocente fauchée.
Les faits de cette affaire remontent à il y a quelques semaines, lorsque la Gendarmerie nationale a reçu une information d’un élu local concernant des soupçons sur la mort d’une jeune femme à Michta Bou Misran 2, dans la commune d’ Aïn Zana. Après que son frère ait tenté d’obtenir un permis d’enterrement pour la victime en affirmant qu’elle était morte de complications de santé liées à un problème de glande thyroïde, la gendarmerie nationale est intervenue. Mais l’horreur allait être mise à jour.
Le médecin légiste, ordonné par le procureur général, a confirmé après examen que la mort de la victime, Manal, n’était pas naturelle. Pire encore, il a révélé un rapport choquant : la jeune femme avait été soumise à la strangulation et à des fractures au cou. Mais ce n’était pas tout. Il a également découvert que la victime était enceinte. La famille, craignant un scandale, a décidé de tuer la jeune femme de sang-froid.
L’enquête menée sur l’entourage de la victime a révélé qu’elle avait une relation illégale avec un homme originaire d’Afrique subsaharienne et résidant en Algérie. Mais plutôt que de chercher une solution pacifique à la situation, la famille a choisi la voie de la violence et de la mort. Maintenant, ils ont payé le prix ultime de leur acte barbare, la peine capitale. Mais pour la famille de Manal, la douleur ne s’estompera jamais. Une vie innocente perdue, une famille déchirée et une tragédie qui a bouleversé une communauté entière.