Politique

Des dizaines de morts dans des affrontements dans le nord de la Somalie

Au moins 210 civils ont été tués dans des combats qui ont eu lieu au cours des 24 derniers jours au Somaliland (une région séparatiste du nord de la Somalie), à ​​la suite d’affrontements entre des groupes fidèles à Mogadiscio et des forces séparatistes, tandis que 5 pays islamiques et occidentaux ont appelé à une cessez-le-feu dans la région, lors d’une conférence de presse hier jeudi, le maire de Las Anoud, Ibrahim Ali Ismail, a déclaré que « 210 civils ont été tués et 680 autres blessés dans la ville contestée entre les forces du Somaliland et les forces de la région semi-autonome du Puntland ».

Un précédent bilan publié par le directeur de l’hôpital Las Anoud le 23 février indiquait que 96 personnes avaient été tuées, et la région du Somaliland – ou ce qu’on appelle le « Somaliland » – était auparavant un territoire britannique, avant qu’il n’annonce sa sécession de la Somalie en 1991, dans une démarche non reconnue par la communauté internationale, des tensions sont apparues ces derniers mois, entraînant des combats entre les forces du Somaliland et des groupes fidèles au gouvernement somalien, notamment dans la région de Las Anod, les dernières violences ont éclaté il y a 24 jours, plus précisément le 6 février dernier, quelques heures après que les chefs tribaux ont publié une déclaration s’engageant à soutenir « l’unité et l’intégrité de la République fédérale de Somalie », et exhortant le Somaliland à retirer ses forces de la région, en référence à Las Anud.

Le 10 février dernier, un cessez-le-feu a été annoncé, mais les deux parties ont échangé des accusations de violation.

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Mardi dernier, un hôpital dans lequel opère Médecins sans frontières a été visé « pour la quatrième fois en 3 semaines », selon l’organisation non gouvernementale, les combats ont déclenché des réactions internationales, alors que des représentants du Qatar, de la Turquie, des Émirats arabes unis, de la Grande-Bretagne et des États-Unis ont appelé dans une déclaration commune à mettre fin à la violence à Las Anoud, à s’engager à un cessez-le-feu, à permettre un accès humanitaire sans entrave et à s’engager dans dialogue constructif et pacifique.

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