Politique

Éthiopie : Nous poursuivons le remplissage du barrage de la Renaissance, et nous voulons une solution africaine

L’Éthiopie a déclaré qu’elle « poursuivait le remplissage du barrage de la Renaissance », au sujet duquel elle est en litige avec l’Égypte et le Soudan, soulignant son adhésion à une solution « africaine » à la crise, cela est venu dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères, transmise par le diffuseur éthiopien « Fana », et vue par l’agence Anadolu.

« Le gouvernement éthiopien n’est pas satisfait de la décision de la Ligue (arabe) concernant le remplissage et l’exploitation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne », indique le communiqué.

Et mercredi, la Ligue des États arabes, à l’issue d’une réunion ministérielle, a adopté à l’unanimité « une résolution sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, appelant Addis-Abeba à faire preuve de souplesse sur la question, tout en présentant la crise comme un point permanent sur le l’ordre du jour du Conseil de la Ligue », selon Sameh Shoukry, ministre égyptien des Affaires étrangères et chef de la session actuelle du Conseil de la Ligue, dans sa déclaration, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a indiqué que « la gestion et l’utilisation du Nil, y compris le remplissage et l’exploitation du barrage, devraient être laissées aux parties concernées en Afrique », notant que « le Nil et tous les pays riverains sont en Afrique », le ministère des Affaires étrangères a déclaré que « le gouvernement éthiopien continue d’achever le remplissage et l’exploitation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne », jeudi, Shoukry a déclaré que « l’Éthiopie n’a aucune envie de parvenir à un accord sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne », notant qu’elle « introduit un quatrième remplissage unilatéral du barrage ».

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Ces dernières années ont vu le premier, le deuxième et le troisième remplissage du barrage éthiopien, sans accord avec l’Égypte ou le Soudan, au milieu de la condamnation des deux pays en échange de l’adhésion d’Addis-Abeba à sa position, au milieu de négociations gelées depuis plus d’un an, Le Caire et Khartoum s’en tiennent à la conclusion d’abord d’un accord tripartite sur le remplissage et l’exploitation, pour assurer la poursuite de l’écoulement de leur part annuelle de l’eau du Nil, tandis qu’Addis-Abeba refuse et confirme que le barrage , dont la construction a débuté en 2011, n’est pas destinée à nuire à qui que ce soit.

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