On s’attend à ce que le parti du président camerounais Paul Biya, le « Rassemblement démocratique pour le peuple camerounais », obtienne une large victoire aux élections sénatoriales, qui ont débuté dimanche au scrutin indirect, le scrutin est ouvert dans les six bureaux de vote de Yaoundé, regroupés dans une école publique de Bastos, et dans les dix régions administratives du pays, 10 partis présentent leurs candidats à 11 134 électeurs seniors, membres des conseils régionaux et municipaux et chefs traditionnels.
Le Rassemblement du peuple démocratique du Cameroun est le seul parti à avoir déposé des listes dans les 10 régions, et il contrôle 316 communes sur 360 au Cameroun, soixante-dix membres du Sénat sont élus tous les cinq ans, tandis que le président de la République en nomme 30 autres. Au Sénat sortant, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais et ses alliés juniors détiennent 93 sièges sur 100, tandis que les sept sièges restants sont détenus par le Front démocratique commun, l’un des deux principaux partis d’opposition.
A l’Assemblée nationale, le parti du président Biya et ses alliés bénéficient également d’une majorité écrasante de 164 députés sur 180, élus au suffrage direct en février 2020, la seule chose qui reste inconnue à ce jour est la possibilité de renouveler ou non le mandat du président du Sénat, Marcel Niat Njevengi (88 ans).