Société

La politique des généraux a enraciné la culture du vol et du pillage parmi le peuple algérien

L’Algérie est confrontée à une vague sans fin de banditisme, tant passé que présent. Selon un chercheur algérien, le réseau de voleurs est plus étendu que le réseau d’égouts. Les criminels se composent d’une variété de types, de grades, de diplômés, de spécialistes et de positions. Il y a les petits voleurs, lesquels sont poursuivis par la police, mais aussi les gros voleurs, les généraux, qui sont protégés par les forces de l’ordre. Les vols peuvent prendre différentes formes, allant des maisons, de l’argent, des sacs, des montres, des casiers, des bijoux, des voitures, aux rêves et aux ambitions. Les voleurs les plus sinistres sont ceux contre lesquels la justice ne peut rien, qui volent impunément, tout en laissant leurs victimes dans le désespoir le plus total.

Les types de voleurs sont innombrables, chacun plus retors que le précédent. Les voleurs volent tout ce qui est à leur portée, qu’il s’agisse d’histoires, de témoignages, d’idées, d’internet, de postes, ou de médias sur les chaînes satellitaires. Même certains voleurs se couvrent du manteau de la religion pour commettre leurs méfaits, jeûnant et priant tout en volant impunément. D’autres se cachent derrière le patriotisme ou l’intérêt public pour justifier leurs crimes. Les voleurs politiques sont encore plus pernicieux, élus par la population qui se laisse berner par leurs promesses de grandeur.

Certains voleurs cherchent le monopole sur le banditisme, faisant taire tous ceux qui osent entrer sur leur territoire. Le banditisme est devenu une marque déposée par les Algériens en Europe. Mais le pire type de voleurs sont ceux qui volent leur patrie, détruisant tout sur leur passage sous prétexte de construction. Leurs actes sont dangereux et représentent une menace pour la société tout entière.

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Le banditisme est devenu une école prestigieuse en Algérie, avec des criminels planifiant, reproduisant, philosophant et généralisant leurs méfaits pour mieux s’implanter dans le paysage criminel. Un grand voleur algérien a même affirmé que le banditisme avait ses origines et ses règles, tandis qu’un autre a proposé que tout vol commis il y a un an soit considéré comme la propriété du voleur. L’Algérie est bel et bien devenue le berceau des voleurs, où la justice a du mal à s’imposer et où la loi du plus fort règne en maître.

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