La France a conseillé à ses citoyens, dans un document officiel, de ne pas se rendre sur l’ensemble du territoire du Mali, du Tchad, du Niger et du Burkina Faso, en plus de la majeure partie du territoire de la Mauritanie, et il ressort du document diplomatique français que « tout déplacement doit être évité dans les zones où il est officiellement déconseillé de se déplacer. Les citoyens français qui s’y trouvent sont également invités à les quitter ».
La même source a indiqué que s’il est nécessaire de voyager ou de résider dans des zones où il est déconseillé de voyager, des mesures de sécurité strictes doivent être prises, notamment en ce qui concerne les déplacements et le logement, il a ajouté que les ressortissants français qui se trouvent dans ces zones doivent savoir qu’ils sont directement menacés, expliquant que les risques avérés dans ces zones ne sont pas compatibles avec le tourisme. Le document souligne que la menace terroriste dans la région du Sahel reste élevée, le document indique que le risque d’attentats à la bombe et d’enlèvements visant des citoyens occidentaux est élevé dans la région du Sahel et du Sahara (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), ainsi que dans certains pays limitrophes, et le même document d’ajouter : « Aucune zone ne peut être considérée comme complètement sûre. Il est notamment conseillé de faire preuve de la plus grande prudence et de revoir les indications contenues dans les conseils aux voyageurs liés à chacun de ces pays ».
À la fin de l’année dernière 2022, le Mali a demandé aux forces françaises de quitter son territoire, et au début de cette année 2023, le Burkina Faso a demandé à la France de retirer ses forces stationnées dans la capitale du pays, Ouagadougou, avec la résiliation de l’accord militaire entre les deux pays ont signé fin 2018, le mouvement anti-français a commencé dans les rues de Ouagadougou fin 2022, lorsque des « manifestations » ont eu lieu appelant au départ des soldats français du pays face à leur « échec » à mettre fin à l’activité des Organisations « Al-Qaïda » et « d’État ».