Economie

L’Éthiopie se dirige vers la libéralisation du commerce des services

Le commerce des services joue un rôle clé dans la croissance économique et le développement d’un pays. Les services soutiennent directement la production mais aussi les chaînes de valeur et créent des emplois et d’autres opportunités économiques et non économiques, pour l’Éthiopie, il existe de nombreux services stratégiques, à savoir le transport (transport aérien où Ethiopia Airlines reste un leader en matière de connectivité aérienne), les services artistiques, sportifs et récréatifs. D’autres sont les services financiers, touristiques et liés à l’énergie.

Au fil des ans, l’Éthiopie a connu des réformes économiques cruciales en ligne avec les développements régionaux et internationaux. L’objectif est de libéraliser progressivement mais efficacement l’économie, d’améliorer la compétitivité de la production et de l’exportation de biens et de services, le Dr Chris Onyango, directeur du commerce et des douanes du COMESA, déclare que c’est dans un tel contexte que le COMESA s’engage à fournir une assistance technique et un renforcement des capacités dans les services aux États membres pour faciliter les négociations, s’adressant aux négociateurs éthiopiens des services et aux parties prenantes participant à l’atelier de formation du COMESA sur le commerce des services à Addis-Abeba, il a déclaré que cela facilitera l’accélération de la préparation de l’offre de services du pays. Il permettra au pays de participer pleinement, non seulement à l’intégration régionale du COMESA, mais aussi aux grands contextes continentaux et multilatéraux, « Cela répond également à l’expression d’un grand intérêt et du besoin manifesté par le ministère éthiopien du commerce d’accélérer le processus d’engagement des parties prenantes alors que l’Éthiopie finalise son offre de services en vue de sa soumission », a-t-il déclaré.

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Lors de la formation, les fonctionnaires ont reçu des conseils pratiques sur la façon de préparer une offre de services dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce, du COMESA et de l’AfCFTA, en tenant compte des circonstances particulières du pays. À l’avenir, les fonctionnaires formés devraient élaborer des cadres juridiques et institutionnels, défendre les intérêts et les positions du pays avec les connaissances acquises, sur la manière d’intégrer les cadres mondiaux et régionaux sur le commerce des services dans les plans de développement nationaux pour faciliter la mise en œuvre des engagements convenus.

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