Société

Le massacre de Chakahola…L’histoire de la famine au Kenya pour rencontrer le Christ

Huit nouveaux corps ont été repêchés dans la forêt de Chakahola, dans l’est du Kenya, portant à 98 le nombre de décès associés à un groupe religieux appelant à un jeûne strict pour rencontrer le Christ, selon une source policière kenyane, mardi soir, les autorités ont annoncé l’arrêt des recherches de fosses communes dans le but de disséquer les corps et d’ouvrir une morgue dédiée à cela, mais elles ont repris les opérations de recherche, la gouverneure du district, Rhoda Onyansha, a indiqué que les perquisitions ont permis de retrouver 39 personnes vivantes dans une vaste zone de 325 hectares arpentée par les enquêteurs. Il a ajouté que 22 personnes avaient été arrêtées.

Une enquête approfondie a été lancée sur le groupe « Good News International Church » dirigé par Paul MacKenzie Nthingi, qui a déclaré que mourir de faim envoie des disciples à Dieu, il a été arrêté après s’être rendu aux autorités le 14 avril, lors des premières opérations de police dans la jungle. Il doit comparaître devant le tribunal le 2 mai, la révélation de ce que l’on appelle désormais le « massacre de la forêt de Chakahola » a choqué le Kenya et suscité des appels à la suppression des communautés dans ce pays à majorité chrétienne, Hassan Musa, un responsable de la Croix-Rouge du Kenya, a déclaré à l’AFP que 311 personnes « dont 150 mineurs » étaient portées disparues à Malindi, l’incident a suscité des réactions mitigées au Kenya, où le président kenyan William Ruto s’est engagé à réprimer les « mouvements religieux inacceptables » dans son pays.

Lors d’une visite sur le site où les corps ont été retrouvés, le ministre de l’Intérieur Keithor Kennedy a mis en garde contre le pire des scénarios, « Nous ne savons pas combien de tombes et combien de corps nous sommes susceptibles de trouver », a-t-il déclaré aux journalistes, ajoutant que les crimes étaient suffisamment graves pour justifier des accusations de terrorisme contre Nthingi.

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