Hamdok a déclaré, dans une interview avec le magnat milliardaire britannique des télécommunications d’origine soudanaise, Mo Ibrahim, lors d’un événement organisé par ce dernier dans le cadre des activités de son institution de gouvernance et de leadership à Nairobi, « Si le Soudan atteindra un point de véritable guerre civile (…), puis la Syrie, le Yémen et la Libye ne seront que de petits duels », l’ancien Premier ministre soudanais Abdullah Hamdok a averti samedi que le conflit au Soudan pourrait dégénérer en l’une des pires guerres civiles au monde s’il n’est pas mis fin.
Le Soudan est plongé dans le chaos depuis qu’une lutte de pouvoir sanglante a éclaté mi-avril entre le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dagalo, ce conflit a fait au moins 528 morts et 4 599 blessés, selon les chiffres annoncés samedi par le ministère de la Santé, mais le bilan risque d’être supérieur à cela, Hamdok a déclaré, dans une interview avec le magnat milliardaire britannique des télécoms d’origine soudanaise, Mo Ibrahim, lors d’un événement organisé par ce dernier dans le cadre des activités de son institution de gouvernance et de leadership à Nairobi, « Si le Soudan atteindra un point de véritable guerre civile (…), puis la Syrie, le Yémen et la Libye ne seront que de petits duels », « Je pense que ce serait un cauchemar pour le monde », a-t-il ajouté, notant que cela aurait des répercussions majeures.
Hamdok a considéré que le conflit actuel est une « guerre sans signification » entre deux armées, soulignant que « personne n’en sortira vainqueur, et pour cette raison, il doit s’arrêter », environ 75 000 personnes ont été déplacées à cause du conflit au Soudan vers les pays voisins, l’Égypte, l’Éthiopie, le Tchad et le Soudan du Sud, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, tandis que des pays étrangers organisent des évacuations à grande échelle, les habitants qui tentent de fuir ou de rester chez eux subissent des crises globales, avec des coupures d’eau et d’électricité et des pénuries alimentaires.