Economie

Le Fonds monétaire…Des attentes « sombres » pour l’Afrique en raison de l’escalade des tensions

Le Fonds monétaire international a averti que l’Afrique pourrait subir un coup économique avec un effet durable si les tensions divisaient l’économie mondiale en blocs commerciaux opposés, l’un autour des États-Unis et l’autre autour de la Chine, le fonds a ajouté que l’escalade des tensions géopolitiques augmentera la souffrance des pays de la hausse des prix des importations, voire que ces pays perdront l’accès aux principaux marchés d’exportation, ce qui pourrait affecter environ la moitié de la valeur du commerce international dans la région.

On estime que l’Afrique subsaharienne pourrait connaître une baisse de 4 % de son PIB après 10 ans sous cette polarisation binaire extrême, la situation de ces pays pourrait se détériorer si les flux de capitaux vers eux étaient affectés, ce qui pourrait causer des dommages permanents au développement économique à long terme. Le rapport du FMI estime que les investissements directs étrangers dans la région pourraient diminuer jusqu’à 10 milliards de dollars, le rapport a souligné que « les pays doivent renforcer leur résilience, et cela peut être réalisé en renforçant l’intégration commerciale régionale. » L’approfondissement des marchés financiers nationaux peut également conduire à l’expansion des sources de financement et à la réduction de la volatilité associée à une dépendance excessive à l’égard des flux étrangers, et le FMI avait averti dans un rapport précédent que les pays africains sont confrontés à leurs défis économiques les plus difficiles de ce siècle avec l’évaporation des financements indispensables, la vente d’obligations en dollars au cours de l’année écoulée.

Et avec ce que le monde connaît actuellement du plus fort resserrement des politiques monétaires dans les grandes économies depuis des décennies, cela a conduit à frapper les monnaies des pays africains et à les éloigner des marchés de financement, à un moment où le financement des donateurs a également diminué, ce qui a a poussé la dette publique et l’inflation à des niveaux élevés, les plus élevés depuis des décennies.

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