Le parlement ougandais a adopté un projet de loi contre l’homosexualité, comprenant des peines de prison de longue durée et la peine de mort, après que le président a demandé d’édulcorer certaines parties de la législation initiale, le projet de loi a été approuvé à une écrasante majorité, un seul député s’y étant opposé. La prochaine étape est pour le président de le signer dans la loi, le nouveau projet de loi conserve l’essentiel de la législation précédemment adoptée, qui a été condamnée par les États-Unis, l’Union européenne et les Nations Unies.
Les dispositions retenues dans le nouveau projet de loi prévoient la peine de mort dans les cas dits « d’homosexualité aggravée », un terme utilisé par le gouvernement pour décrire des actes incluant des relations sexuelles entre homosexuels lorsqu’ils sont séropositifs, la loi prévoit 20 ans de prison pour toute personne accusée de promouvoir l’homosexualité, ce qui, selon les militants, pourrait criminaliser toute défense ou promotion de l’homosexualité, la législation appartient désormais au président Yoweri Museveni, qui peut la signer, y opposer son veto ou la renvoyer au parlement, Museveni a indiqué qu’il avait l’intention de signer la législation une fois certains changements apportés, y compris l’ajout de mesures pour « réhabiliter » les homosexuels.Il n’était pas immédiatement clair si le nouveau projet de loi répondait à ses exigences.
Dans ce contexte, la présidente du Parlement, Anita Ambien, a exhorté les députés à continuer de faire preuve de défi face aux critiques internationales, la semaine dernière, le gouvernement américain a déclaré qu’il évaluait les implications de la loi imminente sur les activités en Ouganda dans le cadre de son programme phare de lutte contre le VIH/SIDA.
