Le Fonds monétaire international a suggéré que l’amélioration des relations commerciales entre les pays africains pourrait donner une impulsion significative à la production économique à travers le continent et aider à relever des défis tels que le changement climatique, un nouveau rapport du FMI, publié vendredi dernier, a révélé que la réforme du paysage de la politique commerciale « fragmentée » et une meilleure mise en œuvre des accords de libre-échange intra-africains existants pourraient augmenter certains flux commerciaux intra-africains de plus de 50 %.
Le rapport a prédit que ses recommandations augmenteraient la production réelle par habitant dans le pays africain moyen de « plus de 10% », selon NewsGhana, il a expliqué que la réalisation de cette amélioration économique nécessitera une meilleure mise en œuvre de l’actuel accord de libre-échange de 2018, connu sous le nom de Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), qui couvre déjà une zone avec un PIB de 3 000 milliards de dollars en 2022, dans son récent rapport, le Fonds monétaire international a souligné que la mise en œuvre d’un tel changement nécessitera également des réformes supplémentaires de l’environnement commercial actuel sur le continent africain, dans des domaines tels que les transports et les infrastructures frontalières.
« L’intégration commerciale régionale peut devenir un moyen pour les économies africaines de passer à une croissance plus élevée et à la création d’emplois dans un environnement mondial en mutation », indique le rapport, le FMI a également confirmé dans son rapport que les recherches actuelles sur des propositions similaires indiquent que cela aiderait à sortir entre 30 et 50 millions de personnes en Afrique de l’extrême pauvreté.
