Société

António Guterres a parlé de tragédies humaines, Amnesty appelle à la levée du siège dans l’est du Congo

Amnesty International a appelé à la levée de l’état de siège dans l’est de la République démocratique du Congo (Congo-Kinshasa) deux ans après sa déclaration, affirmant qu’il était inutile et violait les droits humains, Amnesty a déclaré dans un communiqué que l’état d’urgence y avait notamment conduit à remplacer l’administration civile dans deux provinces de l’est de ce pays – historiquement connues sous le nom de Zaïre – par des officiers de l’armée et de la police, à suspendre les conseils provinciaux élus et à poursuivre les civils devant des tribunaux militaires.

« L’état de siège est illégitime », a déclaré Tigeri Chagota, directeur régional de l’organisation pour l’Afrique orientale et australe, dans le communiqué, appelant à « la levée sans délai de cette mesure répressive », l’organisation a également noté que – selon les informations reçues du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme – l’armée est « responsable de nombreuses violations flagrantes des droits de l’homme », Amnesty a appelé à la libération immédiate de « toutes les personnes détenues arbitrairement » dans les deux régions concernées, y compris celles détenues « uniquement pour avoir critiqué l’état de siège et les autorités militaires », le médecin congolais Denis Mukwege, qui a remporté le prix Nobel de la paix 2018 pour ses efforts dans la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes en tant qu’outil de guerre, a également appelé à « la fin de l’état de siège et le retour à l’administration des services de l’administration civile », pendant ce temps, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté samedi tous les groupes armés de l’est de la RDC à déposer les armes, affirmant que leur présence provoquait des « tragédies humanitaires » et menaçait la sécurité régionale.

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Guterres s’exprimait lors d’une réunion des dirigeants régionaux à Bujumbura, la capitale commerciale du Burundi, pour discuter de la situation sécuritaire au Congo, où des groupes armés ont été accusés de la violence et du déplacement massif de civils, l’est du Congo souffre depuis des années de violences généralisées, notamment de meurtres, de viols et d’amputations, commises par des rebelles armés de divers groupes, notamment les rebelles du 23 mars et les soi-disant Forces démocratiques alliées.

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