En Algérie, un sinistre gang perpétuait son règne de terreur dans le sordide royaume du transport de drogue. De l’ouest jusqu’à l’est du pays, ces criminels sans pitié exploitaient les services d’une entreprise spécialisée dans le transport de marchandises, usant de cette façade respectable pour dissimuler leurs sombres desseins. Ils s’emparaient d’importantes quantités de stupéfiants qu’ils stockaient secrètement au sein d’une résidence lugubre, cachant leur précieuse marchandise parmi les innocentes couches pour enfants, brouillant ainsi les pistes avant de répandre leur poison à travers toute l’Algérie.
Mais les services sécuritaires de la Wilaya de Constantine avaient connaissance de l’activité néfaste de ces membres démoniaques. Une poignée d’une dizaine d’individus qui, un par un, étaient arrachés au monde par une justice implacable. Ils étaient dépossédés de leur pouvoir maléfique, tandis que d’importantes quantités de kif et de comprimés hallucinogènes étaient confisquées. La police avait eu vent de la présence de ces âmes damnées, propageant leur poison au cœur même de la cité de Constantine. Ils l’emmagasinaient dans l’une des résidences avant de le revendre. Mais lorsqu’enfin le repaire fut dévoilé, un véritable sanctuaire des ténèbres, une véritable mine d’abomination, trente kilogrammes de kif traité furent découverts. Tels des fantômes emmaillotés dans de grandes couches pour bébés, trois cents feuilles enveloppées avec perfidie, dissimulant leur répugnante vérité. Elles avaient été soigneusement entassées à l’intérieur d’une machine à laver, tel un tourbillon infernal où l’innocence était souillée. Une personne fut appréhendée, et une arme blanche prohibée fut saisie, symbole macabre de leurs intentions meurtrières.
