Economie

Des accords commerciaux et protocoles pour l’intégration des marchés en Afrique

À la suite de la vague d’indépendance à travers le continent au début des années 1960, la coopération et l’intégration régionales (RCI) ont été l’une des priorités des gouvernements africains et sont considérées comme la base pour ouvrir les voies du développement durable sur le continent. La formation de l’Union africaine (UA) en 2002 a été un pas de géant en termes de coopération entre les gouvernements africains, même si les avantages économiques ne se sont pas encore concrétisés dans toute la mesure envisagée au cours des deux dernières décennies.

Pourtant, dans un monde croissant d’interdépendance économique – et malgré le recul continu du multilatéralisme, exacerbé par le COVID-19 – la coopération et l’intégration économiques offrent à l’Afrique les voies les plus sûres pour améliorer la compétitivité du continent dans les chaînes d’approvisionnement et de valeur mondiales, soutenir à long terme croissance et accélérer la transformation économique. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi.

Les tendances de la mondialisation ont accru les niveaux du commerce transfrontalier, la mobilité de la main-d’œuvre, l’intégration productive et les flux de capitaux. Il ne fait aucun doute que la création de grands marchés a été bénéfique à l’échelle mondiale.

Par exemple, les marchés régionaux élargis offrent aux petites et moyennes entreprises (PME) locales des liens d’approvisionnement et de chaîne de valeur avec d’autres marchés en dehors de la région, ainsi qu’un pouvoir de négociation collective plus fort. Un autre élément vital de la coopération régionale ou transnationale est la disponibilité et l’offre de biens publics régionaux tels que les ressources en eau partagées, les marchés régionaux de l’énergie et la connectivité numérique.

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Les événements actuels ont mis en évidence d’autres avantages pour un marché intégré: une réponse commune aux menaces externes, telles que le changement climatique ou les pandémies. Un exemple clair de ce dernier est la réponse unifiée de l’UE dans la lutte contre le COVID-19, dans laquelle une action collective et résolue est menée pour atténuer l’impact socio-économique de la pandémie et maintenir les emplois en Europe.

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