Politique

La RDC enregistre 43,9 millions d’électeurs pour les élections générales de décembre

La Commission électorale de la République démocratique du Congo a indiqué qu’environ 43,9 millions d’électeurs étaient inscrits pour les élections générales de décembre, contre 40,4 millions lors de l’inscription précédente, tandis que l’opposition alléguait des irrégularités, l’insécurité a rendu impossible l’inscription des électeurs dans plusieurs zones, et la Commission électorale a indiqué qu’elle cherchait des solutions pour les inscrire. Les chefs de l’opposition ont réagi avec scepticisme au numéro d’enregistrement, soulignant que le comité avait nommé ses auditeurs pour examiner les chiffres en seulement cinq jours.

De son côté, l’Organisation internationale de la Francophonie, qui a audité le dernier processus d’inscription en 2018, a refusé cette année de coopérer avec la Commission électorale nationale indépendante en raison du délai de seulement cinq jours. Un responsable de la Commission électorale nationale, qui n’a pas souhaité être nommé, a déclaré que l’examen était approfondi et complet, la tension politique monte au Congo avant les élections du 20 décembre, lorsque le président Félix Tshisekedi devrait briguer un second mandat. Pendant ce temps, les forces de sécurité ont arrêté une vingtaine de personnes à la suite de manifestations de l’opposition dans la capitale, Kinshasa.

Dans son évaluation de la manifestation, la Police nationale congolaise (PNC) a déclaré que parmi les 20 personnes figuraient des individus qui auraient vandalisé le poste de police de Kianza.

Selon la police, au moins 27 agents des forces de l’ordre ont été blessés, dont trois grièvement. Le journal Actualité CD a indiqué qu’un journaliste avait été tabassé « par une bande d’hyper-manifestants ». Des rapports antérieurs avaient indiqué que 23 policiers et 14 civils avaient été blessés lors des violences, les manifestations étaient organisées par quatre partis d’opposition pour protester contre le coût de la vie élevé, l’insécurité généralisée dans l’est du pays et le manque de transparence dans la préparation des élections prévues en décembre prochain.

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