Politique

La RDC dépose une plainte auprès de la Cour pénale internationale contre le Rwanda et les rebelles du 23 mars

La République démocratique du Congo (RDC) a saisi à nouveau la Cour pénale internationale pour s’assurer que la Cour se concentre sur ce qu’elle décrit comme le pillage systématique de ses ressources naturelles dans l’est du Congo par les Forces de défense rwandaises (FDR) et le M23, le mouvement rebelle, « Le gouvernement de la République démocratique du Congo reste profondément préoccupé par les souffrances de la population dans une partie de son territoire affectée par les actions visées dans cette saisine », a déclaré le ministère congolais de la Justice dans un communiqué. Elle a ajouté que le but de la saisine est d’enquêter et de poursuivre toute personne impliquée dans des violations des droits de l’homme entre 2022 et 2023.

La CPI mène déjà une enquête en cours dans l’est du Congo depuis 2004 et il n’est pas clair si la nouvelle saisine changera l’orientation de la cour. Le Bureau du Procureur de la CPI n’a fourni aucun détail autre que le fait que l’accent est mis sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés commis depuis juillet 2002 dans la région de l’Ituri et les provinces du Nord et du Sud Kivu, la CPI a jusqu’à présent inculpé trois chefs de milice congolais, l’un de crimes de guerre, les autres de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pour leur rôle dans les atrocités commises dans l’est de la RDC. Le procureur général de la CPI, Karim Khan, devrait se rendre dans les provinces de Kinshasa et du Congo touchées par les groupes rebelles du 28 au 31 mai.

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Le Congo a accusé le Rwanda voisin de soutenir le Mouvement du 23 mars. Le gouvernement rwandais a nié toute implication. Le groupe rebelle M23 dirigé par des Tutsis a lancé une nouvelle offensive dans l’est du Congo en mars de l’année dernière, s’emparant de villes et de villages de la région frontalière de l’Ouganda, et les combats ont forcé plus d’un million de personnes à fuir.

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