Un porte-parole des Nations Unies a déclaré que les agences humanitaires, après l’accord de cessez-le-feu au Soudan, se préparent à envoyer environ 168 camions chargés d’aide pour atteindre plus de 4 millions de personnes à travers le Soudan, dans sa conférence de presse quotidienne, le porte-parole Stéphane Dujarric a déclaré que les conditions actuelles ne permettent pas des opérations humanitaires d’envergure, le Programme alimentaire mondial a pu atteindre 500 000 hommes, femmes et enfants dans plusieurs États avec une aide alimentaire et nutritionnelle depuis la reprise de ses opérations le 3 de ce mois.
L’UNICEF aide le ministère soudanais de la Santé à maintenir les services de vaccination dans tout le pays. Au 16 mai, des fournitures de vaccination pour 244 000 enfants avaient été expédiées de la capitale, Khartoum, vers sept États, l’UNICEF a également fourni environ 1 500 emballages d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi à un refuge de Khartoum, où 200 enfants sont confrontés à de graves pénuries alimentaires, les médecins des hôpitaux soudanais meurent de faim alors qu’ils essaient de soigner les patients, les maisons sont saccagées, les fugitifs sont abattus et les cadavres gisent dans les rues pendant des jours, craignant que quiconque essaie de les récupérer ne soit abattu. C’est une partie de ce que Radwan Nouser, l’expert des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Soudan, a entendu de témoins oculaires, Noisir a décrit le niveau de souffrance civile dû aux combats en cours au Soudan comme humiliant et tragique, et comme une destruction du pays.
Noisir a été nommé à la fin de l’année dernière par le Haut-Commissaire aux droits de l’homme à la demande du Conseil des droits de l’homme pour documenter et rendre compte des violations commises au Soudan depuis le coup d’État du 25 octobre 2021, son mandat a été renforcé lors d’une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme pour inclure les violations directement causées par le conflit actuel, l’expert de l’ONU a tenu des réunions hebdomadaires à distance au cours des trois dernières semaines avec des représentants de la société civile qui sont toujours au Soudan et d’autres qui ont fui vers les pays voisins.
