Société

Deux personnes ont été tuées lors d’une manifestation contre la destruction de mosquées en Éthiopie

Deux personnes ont été tuées à Addis-Abeba lors d’une manifestation contre la destruction de mosquées dans le cadre d’un méga projet autour de la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, a rapporté un réseau de médias proche du gouvernement, citant la police, des affrontements ont éclaté à proximité de la mosquée Anwar, dans le nord de la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, après que les musulmans sont descendus dans la rue après la prière du vendredi, « Deux personnes blessées lors de troubles dans une zone connue sous le nom de Gas Tira sont décédées après avoir été transportées à l’hôpital pour y être soignées », a écrit le site Fanabesi.

Le réseau, citant la police, a ajouté que quatre manifestants et 52 policiers ont été blessés dans les affrontements, un témoin à la mosquée Anwar a déclaré à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que les fidèles scandaient des slogans hostiles à un grand projet de centre appelé « Chigar City » et au gouvernement, « Après la prière du vendredi, les gens ont commencé à scander des slogans pour arrêter la destruction de nos mosquées », a-t-il dit, expliquant que « d’importantes forces de sécurité sont arrivées et lorsqu’elles ont atteint les portes de la mosquée, les gens se sont mis en colère et leur ont jeté des pierres et des chaussures », il a ajouté que les policiers « ont ensuite tiré des gaz lacrymogènes et des balles en l’air », le Conseil suprême des affaires islamiques d’Addis-Abeba a appelé à l’ouverture de poursuites, après l’avoir considéré comme une « réponse inconstitutionnelle et inhumaine » des forces de sécurité contre les musulmans « qui défendent pacifiquement leurs droits ».

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L’année dernière, les autorités fédérales et la région d’Oromia ont lancé un projet controversé appelé « Chigar City », qui consiste à fusionner six villes entourant la capitale en un large arc occidental, dans ce contexte, les autorités détruisent depuis des mois un certain nombre de bâtiments, de maisons et de mosquées qu’elles considèrent comme construits illégalement, les opposants au projet dénoncent ces opérations qu’ils jugent discriminatoires et fondées, selon eux, sur des critères ethniques (à l’encontre de personnes n’appartenant pas à l’ethnie oromo) et religieux (ciblant les mosquées).

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