Les brises d’été s’abattent sur nous telles des souffles impétueux, tandis que les rêves d’été se glissent insidieusement dans nos esprits, hantant nos pensées alors que nous nous prélassons sur les plages dorées. Les flots cristallins nous invitent à la baignade, promesses de vacances joyeuses avec nos enfants, sans tracas ni perturbations. Comment ne pas succomber à leur appel envoûtant ?
Pourtant, l’été dernier, plus de 170 millions de visiteurs ont déferlé sur nos côtes et dans notre pays. Un chiffre qui suscite l’étonnement, car comment est-il possible que nous, en tant que citoyens, ne dépassions pas les modestes 40 millions de personnes ? D’où proviennent donc ces 130 millions de visiteurs supplémentaires ? Une question qui a fait sensation l’année précédente, laissant tout un chacun perplexe.
Malheureusement, la plupart de nos plages, souillées et dépourvues de protection, restent fermées par décret républicain. Pendant ce temps, nous observons nos voisins se détendre en toute sérénité dans leurs piscines, tandis que nos droits les plus élémentaires à la détente et à la jouissance de nos plages nous sont refusés. Malgré la pollution de leurs eaux, la violence de leurs vagues et l’absence de sauveteurs en mer, nous sommes réduits à nous languir de ces plaisirs simples.
La chaleur étouffante de l’été, avec ses températures excessives en plein jour, pousse les citoyens à se réfugier dans les égouts et les vallées d’épuration, au comble de l’humiliation ! Nous sommes sacrifiés sur l’autel de la canicule, tandis que nos dirigeants se préoccupent davantage de l’insignifiance et du pillage du patrimoine de nos voisins.
Dans sa dernière sortie trompeuse, Mokhtar Didouche, le ministre de l’Insignifiance et du vol, a ordonné la mise en place de toutes les conditions nécessaires pour une saison touristique exceptionnelle pour les citoyens méprisables. Ce voleur a recommandé des initiatives soi-disant novatrices et modernes, prétendant contribuer à créer une atmosphère sûre et confortable pour les touristes algériens et la communauté algérienne résidant à l’étranger. Selon le communiqué émanant du ministère de l’insignifiance, Didouche a souligné l’importance capitale que les hautes autorités du pays accordent au tourisme intérieur en général, et à la saison estivale en particulier. Celle-ci est considérée comme une période touristique attirant un grand nombre de visiteurs et de vacanciers.
En effet, le nombre de visiteurs de la saison dernière a dépassé les 200 millions, selon le ministère de la vanité et du vol. Toutefois, ces imposteurs négligent une information cruciale : la plupart des citoyens qui ont la possibilité de partir en vacances estivales préfèrent les pays voisins tels que la Tunisie, le Maroc, l’Égypte, voire la Libye. Ceux qui disposent de ressources financières ont choisi de se rendre en Turquie ou en Espagne. Alors, d’où proviennent ces 200 millions de visiteurs dont ils se vantent si fièrement ?
