Politique

Le Sénégal ferme ses consulats à l’étranger après avoir été exposé à la violence

Le gouvernement sénégalais a annoncé la fermeture temporaire de ses consulats généraux à l’étranger, suite à l’exposition d’un certain nombre d’entre eux à des actes de violence, coïncidant avec les manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, en rejet de l’arrêt rendu contre le chef de l’opposition Osman Sonko, qui a été emprisonné pendant deux ans.
Le communiqué évoque de « graves dégâts », notamment à Milan, où des machines de délivrance de passeports et de cartes d’identité ont été détruites, ajoutant que la réouverture des consulats interviendrait « lorsque les conditions matérielles et de sécurité le permettront », d’autre part, le ministère sénégalais de la Communication, des Communications et de l’Economie numérique a annoncé le rétablissement de l’Internet pour les téléphones mobiles, après la coupure du réseau le 4 juin, sur fond de « publication de discours de haine et d’incitation » à travers les réseaux sociaux, entre le 1er et le 3 juin, le Sénégal a été le théâtre de violences généralisées, notamment à Dakar et à Ziguinchor, qui ont fait 16 morts et des centaines de blessés, en plus de graves dégâts matériels, bien qu’il ait été condamné à une peine de prison pour « corruption de la jeunesse » sur fond de plainte d’une ancienne employée d’institut de beauté contre lui l’accusant de « viol et menace de mort », Sonko n’a pas encore été arrêté, mais le ministre sénégalais de la Justice a déclaré plus tôt que son arrestation pouvait avoir lieu à tout moment.
Parallèlement, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest « CEDEAO » a condamné les violences qui ont éclaté au Sénégal à la suite de la condamnation à deux ans de prison du dissident sénégalais Ousmane Sonko, candidat aux élections présidentielles sénégalaises de 2024, le groupe a indiqué dans un bref communiqué qu’il suit « avec inquiétude la flambée de violence au Sénégal » et condamne fermement « les actes de violence qui ont visé les forces de sécurité et les biens publics et privés et troublé l’ordre public ».

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