La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré que son pays souhaite « construire une relation nouvelle, équilibrée et réciproque » avec les pays africains, notant lors de sa présentation de la politique étrangère de la France devant le Sénat à « la propagation de la rhétorique anti-française dans certains pays francophones ». Des pays africains », expliquant cela par l’héritage de l’histoire et des frustrations. En partie des jeunes, mais aussi avec des entreprises hostiles, notamment russes.
Catherine Colonna a confirmé que Paris restera un partenaire proche et important du continent africain, appelé à occuper une place très centrale dans l’échelle du monde de demain. Ce défi, selon le responsable gouvernemental, est de « se renouveler et de changer notre façon de faire », notant que Paris a écouté le message de la jeunesse. Elle a déclaré que ces lettres « sont en partie liées à l’héritage de l’histoire, en partie aux frustrations de la jeunesse et en partie aux entreprises hostiles, notamment russes », « Rien n’est plus faux, et pour longtemps », a-t-elle déclaré aux sénateurs, que de penser que les relations entre la France et ses partenaires africains se passent bien, dans un monde « toujours plus compétitif », en 15 ans, le nombre de filiales françaises sur le continent a doublé, tout comme les investissements, a déclaré Colonna, de son côté, le ministre français des Armées, Sébastien Licorne, a noté que les pays africains « ont décidé au fil du temps de diversifier leur partenariat… et leur concurrence », y compris dans le domaine de la défense.
« Cela pose un défi d’être plus attractif pour les anciens partenaires avec lesquels nous avons des relations influentes », a-t-il déclaré. Considérant que la menace terroriste a évolué, Locorno a expliqué qu' »elle est parfois plus répandue, plus développée, et plus difficile à surveiller et à signaler », de nombreux pays africains dépendent pour leur alimentation des importations de céréales en provenance de Russie et d’Ukraine. Ces dernières années, Moscou a redoublé d’initiatives sur le continent, dans le but d’apparaître comme une alternative aux anciennes puissances coloniales.