Politique

La première réunion du Conseil de sécurité sur la région éthiopienne du Tigré se termine sans déclaration

 

Mardi, le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu sa première réunion concernant les batailles dans la région séparatiste de Tigré, en Éthiopie, mais n’a pas été en mesure de s’entendre sur une déclaration commune sur ce conflit, qui a poussé plus de 40000 personnes à fuir vers le Soudan voisin, selon des sources diplomatiques.

Suite à la fin de la séance vidéo à huis clos qui a duré environ une heure et demie, un diplomate africain a déclaré à l’AFP, demandant que son nom ne soit pas publié, que l’Afrique du Sud avait demandé du temps pour que les envoyés puissent mener leurs consultations et informer l’Union africaine avant de publier une déclaration qui pourrait compliquer la situation.

De son côté, un diplomate européen, sous couvert d’anonymat, a déclaré que les Européens avaient exprimé leurs préoccupations, condamné les violences ethniques et exigé la protection des civils.

En réponse à une question sur l’hésitation qui semble dominer le Conseil de sécurité face au conflit du Tigré, le porte-parole des Nations Unies Stéphane Dujarric a affirmé que l’Union africaine est à la pointe des efforts internationaux pour résoudre cette crise, et que le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, soutient cette approche.

Mardi après-midi, Guterres a exprimé son inquiétude face à une attaque militaire, qu’il s’attendait à ce que les forces du gouvernement fédéral lancent contre la capitale de la région séparatiste.

Un diplomate européen, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a déclaré que les membres du Conseil européen (Belgique, Allemagne, France et Estonie, en plus du Royaume-Uni) voulaient « soulever la question ».

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Auparavant, un diplomate africain, qui ne souhaitait pas révéler son identité, avait déclaré que l’Afrique du Sud, le Niger, la Tunisie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, qui avaient demandé la tenue de cette réunion à huis clos, avait retiré leur demande car les délégués africains qui avaient été choisis ne s’étaient pas encore rendus en Ethiopie.

Vendredi, l’Union africaine a annoncé que trois anciens présidents, envoyés spéciaux en Éthiopie, avaient été choisis pour tenter de servir de médiateur entre les deux parties au conflit.

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