Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, les États membres se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin de stabiliser l’augmentation de la température de la Terre à 2 °C grâce à leur engagement concrétisé au NDC à Paris en 2015. Dans son article 13, l’Accord de Paris souligne la nécessité pour les pays de renforcer la confiance en développant un «cadre de transparence renforcé» par un système de suivi, de notification et de vérification (MRV) des émissions et des absorptions. L’objectif de ce cadre devrait être de faciliter la production d’inventaires nationaux de gaz à effet de serre afin de produire des communications nationales régulières. Comme un tel cadre de transparence climatique est absent au Burkina Faso, le gouvernement suédois à travers GGGI a financé un projet de trois ans pour le mettre en œuvre.
Lancé effectivement en 2020, ce projet MRV est soutenu au niveau national par le Ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique de la République du Burkina Faso. En avril 2020, l’équipe du projet a commencé la mise en œuvre par une évaluation au niveau national. Il s’agit du travail d’évaluation rapide avec une série d’activités qui ont été menées, en particulier autour de la collecte de données et de la production de livrables (revue de la littérature, entretiens avec les principaux partenaires et parties prenantes au niveau national, analyse des données existantes, sessions techniques avec des secteurs clés et des experts) . Ce travail a conduit à l’élaboration de plusieurs documents, parmi lesquels: La revue des initiatives MRV existantes et la cartographie des institutions au niveau national travaillant sur le MRV.