La Russie a déclaré qu’elle poursuivrait les pourparlers avec un groupe de pays africains cherchant à arbitrer le conflit avec l’Ukraine, en particulier lors du sommet Russie-Afrique le mois prochain, et que certaines de leurs idées étaient réalisables, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que les discussions avec la délégation se poursuivraient, car certaines de ses suggestions pourraient théoriquement être mises en œuvre, et il n’a pas précisé à quelles propositions il faisait référence. « En général, le dialogue avec les Africains se poursuivra lors du sommet russo-africain, qui se tiendra d’ici un mois à Saint-Pétersbourg », a ajouté Peskov.
Le président russe Vladimir Poutine a rejeté le plan des dirigeants africains cherchant à servir de médiateur dans la guerre en Ukraine, Poutine a réitéré sa position selon laquelle l’Ukraine et ses alliés occidentaux ont commencé le conflit bien avant que la Russie n’envoie ses forces armées à travers la frontière en février de l’année dernière, il a déclaré que l’Occident, et non la Russie, était responsable de la forte hausse des prix alimentaires mondiaux au début de l’année dernière, qui a particulièrement touché l’Afrique, il a déclaré que la Russie n’avait jamais refusé de tenir des pourparlers avec la partie ukrainienne, ce que Kiev avait entravé, mais Moscou a déclaré que toute paix devait permettre de « nouvelles réalités », c’est-à-dire son annexion déclarée de cinq provinces ukrainiennes, Poutine a déclaré que Moscou « est ouvert à un dialogue constructif avec quiconque veut établir la paix sur la base des principes de justice et de reconnaissance des intérêts légitimes des parties ».
Pour sa part, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré après avoir rencontré des dirigeants africains à Kiev que des pourparlers de paix avec la Russie ne seraient possibles qu’après que Moscou aura retiré ses forces des terres ukrainiennes occupées. Zelensky a déclaré qu’il ne comprenait pas ce qui pouvait être obtenu de la rencontre des dirigeants avec le président russe Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie.
