De nombreux militants algériens ont déclaré que le régime algérien tire sa force de sa dictature, de ses atteintes à la sécurité et de ses décisions très ridicules et ratées. Ils critiquent notamment l’autorisation accordée à la Russie de construire cinq bases militaires en Algérie, soulignant que cette décision témoigne du soutien russe et de l’alliance étroite entre les deux régimes. Les militants estiment que cette relation porte atteinte aux droits du peuple algérien à respirer librement et soulignent que les Algériens ne veulent pas que les Russes s’immiscent dans leurs affaires intérieures.
Les militants algériens se réfèrent aux rapports publiés par des organisations internationales soutenues par la Russie concernant les droits de l’homme en Algérie. Ils considèrent ces rapports comme purement médiatiques, car selon eux, l’administration russe a permis aux forces répressives algériennes de tuer et d’enlever des milliers d’Algériens et a ordonné la répression des manifestants pacifiques du Hirak. Les militants critiquent également l’ambassadeur russe en Algérie, qui intervient dans toutes les affaires, mais reste silencieux face à la répression du peuple algérien. Ils affirment que le régime russe essaie de jouer un rôle dans l’arène algérienne en flirtant tantôt avec le régime algérien, tantôt avec certains cadres militaires opposés aux généraux au pouvoir. Les militants demandent aux partis politiques de ne pas donner à la Russie de rôle en Algérie, car le régime russe est connu pour sa méchanceté et son arrogance, ne laissant aucune liberté à ceux qui ne partagent pas ses plans et ses intérêts. Par conséquent, ils estiment qu’il ne faut pas donner l’opportunité à ce régime de jouer un rôle en Algérie.
Les militants soulignent que le Conseil militaire a approuvé l’autorisation de construire cinq bases militaires en Algérie pour la Russie. Cette décision est tournée en dérision par les masses algériennes, qui la considèrent comme non contraignante. Les réseaux sociaux expriment ironiquement leur désaccord, soulignant qu’ils n’accepteront jamais cette décision, car aucun parti ne peut céder la terre du peuple aux forces d’invasion. Les militants estiment que le régime devrait plutôt trouver des solutions à la crise économique qu’il a lui-même créée, au lieu de vendre le pays et le peuple. Ils soulignent que la constitution algérienne, élaborée par le régime lui-même, leur permet de manifester pacifiquement, ce qui est un droit légitime du peuple algérien. Ils affirment qu’il n’y a rien dans la loi qui les oblige à accepter la cession de leur terre à la Russie.
