Des documents soumis au tribunal par des avocats du gouvernement montrent que le gouverneur suspendu de la Banque centrale du Nigéria fait face à des accusations criminelles, notamment de détournement de fonds, des documents judiciaires rendus publics par le ministère public et le ministère de la Sécurité de l’État ont montré que Godwin Imfiele était accusé d’abus de confiance et de détournement de fonds, entre autres chefs d’accusation, passibles d’une longue peine de prison s’il est reconnu coupable. Imfiele n’a pas encore été officiellement inculpé, son avocat a demandé à la Haute Cour d’Abuja de déclarer que l’arrestation d’Imphile, qui n’était pas au tribunal, violait ses droits fondamentaux et qu’il devait être libéré.
Les avocats du gouvernement ont déclaré avoir obtenu une ordonnance du tribunal de première instance pour détenir Imfiele pendant une période plus longue pendant que les enquêtes se poursuivaient. Le procureur du gouvernement s’est également opposé à la demande d’Imfiele de contester sa détention, arguant que seul le tribunal fédéral était suffisamment compétent pour connaître de l’affaire, le juge de la Haute Cour d’Abuja, Hamzah Maazu, a déclaré qu’il rendrait une décision le 13 juillet sur la compétence du tribunal pour connaître de l’affaire. Le président Bola Tinubu Godwin Imfiele a été arrêté au début du mois et détenu par des agents de la sécurité de l’État, qui n’ont pas révélé les accusations portées contre lui, d’autre part, les principaux syndicats nigérians et le gouvernement ont fixé un calendrier de huit semaines pour finaliser un accord visant à augmenter le salaire minimum afin d’aider à atténuer l’impact de la hausse des prix du carburant après la suppression des subventions sur l’essence.
Le Congrès des travailleurs nigérians et le Congrès des syndicats (TUC) ont menacé de faire grève après que les prix du carburant ont triplé à la suite de la décision du président Bola Tinubu de supprimer les subventions. Les pourparlers avec les syndicats sont parmi les premiers défis auxquels la nouvelle administration est confrontée alors qu’elle fait avancer une série de réformes économiques. Les deux parties ont convenu de former des groupes de travail dont les termes de référence seront convenus ultérieurement, certains devant commencer à soumettre leurs rapports la semaine prochaine.